« JE SUIS RECONNAISSANTE DE TOUT CE QUE PAPA MUKWEGE FAIT POUR MOI »

4 Mar
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« JE SUIS RECONNAISSANTE DE TOUT CE QUE PAPA MUKWEGE FAIT POUR MOI »

500 bénéficiaires de la plaine de la Ruzizi font des récoltes galactiques et remercient le Dr. Mukwege

Les bénéficiaires de la subvention en nature de la part de la Fondation Panzi, dans la plaine de la Ruzizi, ont produit en moyenne 800kg de maïs chacune pour cette saison culturale. Lors du lancement de la récolte, ce mardi 28 février 2019, les femmes ont ouvertement exprimé leur gratitude à l’égard du Dr. Denis Mukwege leur bienfaiteur pour cet accompagnement qui leur permet de renouer avec l’espoir, en dépit des antécédents sanitaires qu’elles ont connus.

Dans la plaine de la Ruzizi, 500 familles sont accompagnées dans l’agriculture. Pour la troisième année de suite, ces familles bénéficient des champs leur attribués par la Fondation Panzi. Au début de chaque saison culturale, la Fondation Panzi déploie un tracteur pour labourer le champ des bénéficiaires. Les 500 bénéficiaires exploitent au total 44 hectares.

Pendant la période de récolte, des camions sont mis à la disposition des  bénéficiaires pour le transport de leur moisson vers les centres d’écoulement de produits champêtres, à Kamanyola, Katogota et Luvungi.

La joie est immense lorsqu’on amasse la une moisson susceptible de changer le cours de sa vie. A Kamanyola, Katogota et Luvungi, il en a été le cas lors de la récolte de maïs pour cette troisième saison culturale d’affilier. C’est visiblement la meilleure des trois. Grâce aux services d’accompagnement leur offerts par leur bienfaiteur, c’est des dizaines de sac de maïs qu’ont récolté les femmes prises en charge par la Fondation Panzi ; ce qui rend folles de joie car, à en croire leur aveu, cette astuce leur permet de sortir de la situation de misère.   

Gratitude à l’égard du Docteur Mukwege

Toutes ces faveurs sont comme une aubaine aux yeux des bénéficiaires. Elles ont démesurément témoigné leur gratitude à l’égard du professeur Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, pour le bien qu’il ne cesse de faire à leur égard.

« Je suis très joyeuse de tout ce que papa Mukwege a fait pour moi. Il m’a donné un champ, il l’a fait labourer pour moi. Je me sens vraiment ravigotée,  toute ma famille  également. Que Dieu le bénisse et qu’il lui augmente beaucoup d’année de vie », s’est exprimé [en Swahili] une bénéficiaire de Kamanyola trouvée face ses seize sacs de Maïs. Lors de la précédente récolte, elle a répondu à des besoins récurrents de sa famille, elle a contribué dans la mutuelle de solidarité (MUSO), et elle a également acheté une chèvre. Pour cette saison, elle envisage payer un porc afin de pérenniser cette initiative, en vertu des formations qui leur ont été offerte par la Fondation.

En fonction du degré de vulnérabilité de chacune d’entre les bénéficiaires, des messages de remerciement au Dr. Denis Mukwege fusent toutes les bouches.

« Mon mari est mort, il m’a laissé deux enfants. Je n’avais pas de toit parce qu’il m’a laissé locataire. Grâce au docteur Mukwege, mes deux enfants étudient sans problème et avec ma récolte, je vais pouvoir me trouver des tôles pour construire une maison où nous allons vivres avec mes enfants. Que Dieu bénisse abondamment Mukwege, et que toutes ses voies soient bénies », a lâché une autre bénéficiaire, veuve de son état, passée par Panzi pour des soins et aujourd’hui bénéficiaire de la subvention dans le domaine agricole.

Dans le cadre de sa politique d’autonomisation de la femme, afin d’en faire une actrice à part entière du développement de sa communauté, la Fondation Panzi initie, à l’intention de ses bénéficiaires, des activités génératrices de revenue pour leur réinsertion intégrale.

C’est à travers son projet Dorcas Rurale que la Fondation Panzi accompagne ses femmes. Il s’agit des femmes ayant été soignées à Panzi pour des problèmes d’affection gynécologiques et d’autres femmes vulnérables de la communauté.  Après la prise en charge médicale, qui leur est octroyée à l’Hôpital de Panzi, ces femmes sont accompagnées dans la communauté par des mesures de réinsertion socioéconomique.

Grâce à l’appui financier de l’Union Européenne, ces femmes suivent des formations en métier, en compétence d’affaires et elles sont regroupées dans de mutuelles de Solidarité.

La fondation Panzi scolarise également des enfants des bénéficiaires

Il se trouve également impérieux d’affranchir les bénéficiaires de certaines responsabilité qui peuvent enfreindre  le développement de leur économie. C’est notamment la scolarisation qui demeure une véritable épine dans le pied des familles pauvres en République Démocratique.

Au total 1000 enfants des bénéficiaires [en raison de 2 enfants pour chaque bénéficiaire] sont scolarisés chaque année par la Fondation Panzi, toujours avec l’appui financier de l’Union Européenne. Ces élèves sont scolarisés dans des établissements sélectionnés sur base de leur viabilité. En date du 25 au 26 février 2019, la Fondation Panzi a procédé à la paie des frais scolaires pour les enfants qu’elle prend en charge.

Les responsables de ces différents établissements ont été servis au bureau de l’antenne rurale  de la Fondation Panzi à Kamanyola.

Dans son procédé, la Fondation Panzi paie trimestriellement la prime de scolarisation des enfants qu’elle prend en charge afin de pallier à tout désagrément découlant des renvois intempestifs des élèves des cours.  Cette fois-ci, il s’est agi du paiement des frais du deuxième trimestre, soit l’avant dernier de l’année scolaire en cours.

Ce fut également une occasion pour l’expert en éducation, de la Fondation Panzi, de s’enquérir de l’évolution sommaire des enfants au cours du premier semestre de l’année scolaire 2018-2019, pour ceux de l’école secondaire. A en croire l’expert en éducation, les résultats des enfants ont été majoritairement encourageants.

Le projet de réinsertion Socioéconomique qu’exécute la Fondation Panzi dans la plaine de la Ruzizi, grâce à l’appui de l’Union Européenne, a déjà fait trois ans et ses impacts sont visibles. En dehors de l’approche économique, qui a des répercussions positives sur l’assiette de chaque bénéficiaire, la mise en place des mutuelles de solidarité promeut la culture du vivre-ensemble dans cette zone toujours en proie aux conflits tribalo-ethniques.

Au sein de ces organisations, il se développe de l’harmonie entre des membres issus des communautés historiquement antagonistes.

Comme le souligne le Prix Nobel de la Paix,« Nous avons tous le pouvoir de changer le cours de l’Histoire lorsque les convictions pour lesquelles nous nous battons sont justes ».

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