L’EQUIPE DU DR MUKWEGE NE DESARME PAS

7 Juil
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L’EQUIPE DU DR MUKWEGE NE DESARME PAS

Chambre foraine de Baraka : Une bonne dizaine de violeurs en prison

A Baraka, dans le territoire de Fizi, 15 personnes, reconnues coupables des actes de viol et violences sexuelles, ont été condamnées pour des peines allant de deux à vingt ans, selon la gravité des griefs retenus à leur charge. Ces résultats résultat ont ponctué la chambre foraine qu’a organisée la clinique juridique de la Fondation Panzi, dans cette zone, du 7 au 14 juin 2018.

Pour raison d’éducation populaire, la Fondation Panzi a appuyé l’organisation de la chambre foraine de Baraka, consécutivement à des dossiers de viol répertoriés dans cette cité, située au sud de la province du Sud-Kivu. Cette démarche, s’inscrivant dans le cadre de répondre au besoin de droit exprimé par les bénéficiaires, victimes des violences sexuelles habitant des zones éloignées des juridictions compétentes en la matière.
Si le professeur Denis Mukwege plaide, à toutes les échelles, pour la criminalisation du viol, comme arme de guerre, il ne ménage aucun effort pour réprimer, à juste valeur, ce mal dont les racines ont perforé le socle des cœurs des beaucoup d’hommes, les rendant insensibles à la peine qu’ils infligent à des âmes vulnérables et innocentes.

Pour le cas d’espèce, il s’agit d’une série de cas de viol commis sur des enfants dont l’âge varie entre 5 et 18 ans. Comme l’a révélé ce procès, ces jeunes femmes furent abusées par des hommes prétendus servir sous le drapeau pour la sécurisation du citoyen et de ses biens. Qu’en peut-on donc, quand gardien se substitue en cambrioleur ! Ceci dénote d’une théorie de super intouchabilité consacrant l’impunité, dans les entrailles des services étatiques congolais.
Militaires en exercice quand ils ont commis ces actes ignobles, les bourreaux ont fait usage des effets militaires à leur possession, et de leur notoriété entant qu’agents attitrés de l’Etat, pour mettre leurs victimes dans un environnement coercitif, favorable l’exécution de leur forfait. De ce fait, le tribunal a reconnu l’Etat congolais comme civilement responsable des actes commis par ses préposés de payer aux parties civiles constituées au cours du procès, des dommages et intérêts.
Signalons que le président du tribunal militaire de garnison d’Uvira, satisfait du déroulement de ce audience spéciale, a adressé un message de remerciement le Professeur Denis Mukwege, président de la Fondation Panzi, pour ce geste frappant d’appui au gouvernement Congolais qui éprouve d’énormes difficultés à pouvoir lutter efficacement contre l’impunité.
Par ailleurs, le président du tribunal militaire de garnison d’Uvira a spécifié le souci de la Fondation Panzi, dans la réalisation de cette activité, de promouvoir le respect des droits humains et la dignité humaine.

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