Save a girl

Save a girl

Bénéficiaires : FILLES MINEURES AGEES ENTRE 10-14 ANS VENUS DE LA PROSTITUTION DANS LES MAISONS CLOSES, LES NIGHT CLUBS, LES BUVETTES ET CABARETS APPELES COMMUNEMENT ‘’NGANDA’’ .

Dans le souci de lutter contre les violences sexuelles, dont sont victimes les filles mineures âgées entre 10-14 ans , la Fondation Panzi RDC, à travers son projet Save a Girl financé par BarnSamariten (Sweden), vise à amener la communauté à s’investir pour bannir l’exploitation sexuelle des filles mineures exploitées comme esclaves sexuelle dans les maisons closes, les boîtes de nuit , les buvettes et autres cabarets appelée communément ‘’Nganda’’, à travers des séances de sensibilisation et des plaidoyers contre les viols et autres formes de violences faites aux filles mineures.

Mobilisation et lutte contre l’esclavage sexuel

Etant donné qu’un suivi pour bannir l’esclavage sexuel doit être maintenu entre les autorités locales, les  parents, les tenanciers des Nganda et boîtes de nuit et autres maisons de tolérance, afin que ces derniers puissent se mobiliser pour lutter contre l’exploitation sexuelle des filles mineures , la Fondation Panzi RDC à travers son projet Save a Girl fait des activités de terrain avec les  organisations de la société civile , les responsables religieux, les leaders d’opinion, les femmes et hommes de bonne volonté et épris de paix afin de fournir des efforts conjugués pour aboutir à des changements durables contre cette pratique déshonorante prenant la forme d’esclavage sexuel.

 

Les filles et les bourreaux

Les enquêtes préliminaires avant l’ouverture du projet ont débuté en 2016. Les évidences de l’exploitation des filles mineures à Bukavu étaient très amères. Ceci a abouti à un rapport d’analyse situationnelle sur la prostitution des filles mineures à Bukavu. Suite à une vaste campagne de mobilisation, La Fondation Panzi et plusieurs organisations de la société civile on dit NON au viol des filles. Plusieurs filles mineures ont compris la cause. Ce qui a abouti à une vaste démobilisation de ces filles captives de leurs bourreaux qui les exploitaient sexuellement comme esclaves des maisons de tolérance à Bukavu et ses environs.

Filles démobilisées. 

Le projet offre aux filles mineures démobilisées de la prostitution la possibilité de refaire leur vie à travers l’éducation formelle et le métier, les amenant à pouvoir se prendre en charge au lieu d’être des victimes de ceux-là qui sont sensés les protéger et les aimer.

Photo d’illustration d’une fille mineure enceinte