Bientôt des noyaux de santé mentale en milieu universitaire !

1 Sep
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Bientôt des noyaux de santé mentale en milieu universitaire !

20 représentants des étudiants ont participé à une formation de deux jours sur la santé mentale. Cette activité a eu lieu du 30 au 31 août dans la grande salle de la Fondation Panzi. Initiée par le Dr Philippe Amani, coordonateur du projet santé mentale, cette formation avait comme objectif global, d’intégrer les activités de la santé mentale dans le milieu académique.

En effet, une étude menée entre novembre 2019 et février 2020 révèle que la prévalence d’agression sexuelle en milieu académique est de 75%. Cette pratique est à la base de la baisse du rendement, de l’échec et d’abandon scolaire. Depuis des années, la communauté estudiantine est frappée par les problèmes de santé mentale et personne ne s’en soucie.
Les services de psychiatrie de la ville de Bukavu reçoivent au quotidien plusieurs étudiants en souffrance psychologique sévère.
La cause de cette souffrance n’est rien d’autres que les multiples mutations sociopolitiques et économiques qui frappent la RDC en général et la province du Sud-Kivu en particulier. Nul n’ignore que la plupart des étudiants viennent de familles pauvres, des familles déplacées de guerres ; d’autres encore sont victimes de traumatismes
surtout les violences d’ordre sexuelles. Il existe aussi la dépendance aux substances psycho actives comme la drogue et des ‘boissons fortement alcoolisées’ qui altèrent le fonctionnement mental de plusieurs
étudiantes et étudiants.

Louvain Coopération à la rescousse 

Le projet santé mentale de la Fondation Panzi, appuyé financièrement par  veut, dans le cadre de son projet « éveiller la conscience » de cette couche de la population concernant la problématique de la santé mentale. Ce projet a ciblé les étudiants afin de prévenir les facteurs psychogènes et traumato gènes dans le but de bien réaliser leurs potentiels dans la société, de bien faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et d’être productifs et contribuer ainsi au développement communautaire.
A l’issue de cette formation, les universités et instituts supérieurs de la ville Bukavu disposent désormais des relais en santé mentale et des noyaux de santé mentale, cadre d’échanges sur les questions de santé mentale.

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