La Fondation Panzi est active en RCA à travers le projet Nengo

7 Déc
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La Fondation Panzi est active en RCA à travers le projet Nengo

La Fondation Panzi a participé à la rencontre du comité d’orientation scientifique qui s’est tenue à Bangui, au mois de novembre 2020. C’était dans le cadre de la matérialisation du projet Nengo, mis en place pour assister les survivantes de violences sexuelles et basées sur le genre en République Centrafricaine. 

En vertu de son expérience dans la mise en application du « One Stop Center », la Fondation Panzi RDC est considérée comme une référence régionale dans la prise en charge des cas de violences sexuelles et basées sur le genre. C’est à ce titre qu’elle est associée au projet Nengo (qui signifie Dignité dans la langue centrafricaine).

Ces assises étaient axées essentiellement sur la prise en charge des survivantes de violences sexuelles et la mise en œuvre effective du projet Nengo. A cet effet, la Fondation Panzi était représentée par une délégation qu’a conduite la secrétaire exécutive, Dr Christine Amisi Notia.

Avec l’appui financier de l’Agence Française de Développement (AFD), le projet Nengo est exécuté par un consortium composé de la Fondation Pierre Fabre; la Fondation Denis Mukwege; l’Institut Français pour la Justice et la Démocratie ainsi que la Fondation Panzi. Ce projet connait également la participation de deux organisations de droit centrafricain, en l’occurrence l’Hôpital de l’Amitié et l’Association des Femmes Juristes de la RCA.

Il faut souligner que le projet Nengo va œuvrer dans le domaine de la prise en charge des survivant(e)s de violences sexuel(le)s et basées sur le genre. Il va également se focaliser sur la prévention et le plaidoyer. 

L’ouverture du Gouvernement Centrafricain

Selon Madame Christine Amisi, l’expertise de la Fondation Panzi a été sollicitée en vue d’une mise à niveau des équipes centrafricaines, qui seront dans la prise en charge. Cette intervention formative a pour but de préparer le staff centrafricain à poursuivre le travail quand l’équipe de Panzi ne sera plus sur place.

« La Fondation Panzi a envoyé un staff qui va rester là pendant deux ans, juste pour besoin de transfert de compétences dans le cadre de relation sud-sud, et ensuite nous pensons qu’ils pourront continuer seuls », a confié Dr Amisi, au retour de Bangui. 

Et de préciser que « par moment, l’équipe de là (en RCA) viendra à Panzi pour voir ce qui s’y passe ».

En outre, la secrétaire exécutive de la Fondation Panzi a loué l’implication tous azimuts du gouvernement centrafricain dans la mise œuvre du projet Nengo. 

Au lancement du projet, le gouvernement s’est fait représenter par le Ministre de la Santé, qui a même planté un arbre dit » l’arbre de l’espoir », a révélé Dr Christine Amisi.  

 

 

 A présent, grâce au plaidoyer de son gouvernement, la Centrafrique a pu décrocher la mise en place d’un Tribunal Pénal Spécial, en vue de juger différents crimes de guerre commis contre des populations civiles.

« Nous pouvons puiser l’expérience chez eux, parce qu’ils ont déjà la commission Vérité et Réconciliation, nous voulons faire quelque chose ici chez-nous », estime Madame Amisi. 

Notons que la Fondation Panzi, à travers le plaidoyer de son initiateur, le Dr Denis Mukwege, est engagée dans la lutte pour la mise en place d’un mécanisme de justice transitionnelle susceptible de mettre fin à l’impunité des crimes commis en RDC en période de conflits armés.

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