La jeunesse peut vaincre la pandémie à coronavirus

1 Juil
0

La jeunesse peut vaincre la pandémie à coronavirus

Près d’une vingtaine de jeunes venus de trois  communes de la ville de Bukavu ont pris part à une séance d’échanges sur le rôle de la jeunesse dans la lutte contre la maladie à Covid-19 et sur la problématique de la toxicomanie et de l’alcoolisme, comme cause de la perturbation mentale.

Cette activité a eu lieu le vendredi 26 juin, dans la grande salle de la Maison Dorcas, à l’initiative du projet Santé mentale de la Fondation Panzi.

L’objectif de cette rencontre était de sensibiliser les jeunes comme acteurs de changement dans leur milieu, afin de barrer la route aux fausses rumeurs qui circulent autour du Covid-19 en RDC. Pour Dr Philippe Amani Busane, psychiatre à l’Hôpital de Panzi et coordinateur du projet santé mentale à la Fondation Panzi, le choix a été porté sur la jeunesse car elle constitue une couche sociale particulièrement exposée et dangereuse.

« Avec les réseaux sociaux, nous sommes en train de voir la manière dont les jeunes sont en train de réagir ; ça montre que la jeunesse c’est une population très dangereuse et exposée. Voilà pourquoi nous avons songé à sauver d’abord cette jeunesse », a expliqué le Docteur Amani, à l’occasion de cet atelier.

A cet effet, les jeunes venus de tous les coins de la ville de Bukavu, ont reçu la mission d’aller sensibiliser leurs proches sur les mesures pouvant leur permettre de faire face à la pandémie.

Dans son allocution, Dr Freddy Zihindula, un des orateurs, a condamné la campagne de désinformation, qui s’installe à Bukavu, tendant à décourager les personnes, qui développent des symptômes caractéristiques du Coronavirus, à se rendre dans des hôpitaux spécialisés.

Pour  Dr Freddy, cette attitude a pour conséquence d’augmenter le nombre de décès communautaires, et  pourtant, a-t-il précisé, les malades qui sont pris en charge dans un délai raisonnable, ont la chance de guérir.

« Allez dire aux membres de la communauté de venir se faire soigner », a-t-il recommandé aux participants.

La dynamique jeunesse constitue une cible privilégiée pour booster le changement positif de comportement au sein de toute société. Ainsi, dans l’esprit de la tenue de ces assises, chaque jeune a le devoir de sensibiliser autour de lui, afin que toute la communauté puisse s’approprier la lutte contre la propagation de la pandémie, dans la ville de Bukavu et dans toute la province du Sud-Kivu.

Ces propos de Dr Philippe Amani proposent des pistes afin d’atteindre un grand public: « Nous espérons qu’un jeune, une fois formé, il va sensibiliser la famille et, à partir de la famille, il y aura plusieurs personnes qui vont s’impliquer dans la sensibilisation ».

Notons qu’à cette même occasion, les jeunes ont également été sensibilisés sur les conséquences de la toxicomanie et de l’alcoolisme sur la santé mentale des consommateurs.

Cet atelier a connu l’appui de Louvain Coopération, partenaire financier du projet santé mentale.

Partager

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *