Le projet Badilika de la Fondation Panzi poursuit les formations sur la masculinité positive

3 Août
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Le projet Badilika de la Fondation Panzi poursuit les formations sur la masculinité positive

40 enseignants dont 8 femmes et 32 hommes venus du groupement de Mulamba et périphéries, viennent d’être outillés sur différentes thématiques autour de concepts clés relatifs au genre et masculinité, les instruments de base de la lutte du prix Nobel de la paix ; les étapes du bien-être et la socialisation des femmes et des hommes.

Organisé du 07 au 10 juillet 2021, cet atelier de formation sur le genre et la masculinité positive s’inscrit dans le cadre de renforcement de capacité des enseignants et responsables pédagogiques des écoles à Mulamba.

Le projet Badilika poursuit avec l’appui financier de la GIZ-Coopération Allemande, la série de formations autour du thème : «  La masculinité positive : Approche de dialogue communautaire ». Selon Roger Buhendwa, lead plaidoyer au sein du projet Badilika, l’objectif de l’atelier était de renforcer les capacités des activistes communautaires dans l’approche « masculinité positive » afin de susciter des réflexions sur les enjeux et défis  d’une socialisation respectueuse et non violente,  susceptible de booster un dialogue constructif sur le levier de dynamique des pouvoirs. Mais aussi, traduire les rapports de force entre les femmes leurs maris afin de lutter contre les inégalités dont sont sujettes les femmes ou les hommes car cela appelle à un changement dynamique discriminatoire.

Pour cet animateur du projet Badilika, l’importance d’engager les hommes et garçons pour le changement de comportements se justifie par le fait que les coutumes et les manières de percevoir les choses sont créées par les hommes. Il est donc de bonne justice que les hommes soient socialisés et disponibles pour impulser le changement des normes et pratiques socio culturelles positives.

En outre, les participants doivent être capables de conduire des séances de discussions avec les élèves constitués en clubs de paix et de masculinité positive au sein de leurs écoles respectives.  A travers ce cadre, les filles et les garçons sont initiés à poser des actes de bienveillance.

Emérence Byamungu, enseignante à l’Institut Weza 3 de Burhale, donne ses impressions à la fin de la formation :    « A l’issue de cette formation, nous disons merci à la fondation Panzi qui a pris cette initiative de nous inviter nous enseignants des écoles secondaires à nous former sur la masculinité positive.  Cette formation nous a éveillés et là nous sommes très joyeux et nous allons porter ce message dans nos écoles pour l’amélioration et le développement de notre génération. Nous nous engageons à faire comprendre à la jeunesse la masculinité positive, nous nous engageons à le vivre et à le faire vivre dans nos écoles et au sein de nos foyers ».

Pour sa part, madame Nsimire  Marie-Justine, enseignante à l’institut Bwinge, demande à la Fondation d’intensifier ces genres de formations car elles sont très importantes pour le développement de notre groupement et partout ailleurs.

Signalons que le groupement de Mulamba est situé dans le territoire de Walungu, chefferie de Ngweshe à environ 70 km de la ville de Bukavu, province du Sud-Kivu.

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