Remise provisoire des ouvrages réhabilités par le projet PRVBG

24 Sep
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Remise provisoire des ouvrages réhabilités par le projet PRVBG

Les ouvrages en réhabilitation dans le cadre du projet PRVBG sont à l’étape d’achèvement si on considère la série de visites effectuées au mois de septembre dans les différents chantiers initiés dans les trois One Stop Center, à savoir l’hôpital général de référence de Panzi, le centre hospitalier de Mulamba et celui de Bulenga.

Selon l’assistante à la coordination du projet PRVBG/ Centre d’Excellence, madame Vira Espérance, les réhabilirations ont concerné les safe house (maison d’accueil des survivantes de violences sexuelles), de blocs de toilettes et douches mais aussi le bâtiment de l’incinérateur à l’HGR/Panzi.

Deux Safe houses construits à Bulenga et à Mulamba

Un Safe house et un bloc opératoire à Mulamba, ainsi qu’un Safe house à Bulenga, telles sont les nouvelles infrastructures dont ont été dotés les deux centres hospitaliers ruraux de la Fondation Panzi.

Ces immeubles construits grâce à l’appui financier de la Banque Mondiale, à travers le Fonds Social de la RDC, ont été livrés aux utilisateurs à deux dates différentes : le 20 septembre à Mulamba et le 23 septembre à Bulenga.

Cette action s’inscrit dans le cadre du renforcement du mécanismede prise en charge holistique dans diverses structures de la Fondation Panzi. Les immeubles de Safehouse comprennent chacune des chambres pour l’hébergement des survivantes, une cuisine, un salon, des installations sanitaires, une terrasse ainsi que des bureaux pour les4 piliers du modèle de Panzi.

Il convient de rappeler que le modèle de prise en charge multisectorielle de Panzi reprend l’intégralité de besoin que présente la survivante ! Des soins médicaux et psychosociaux à la réinsertion socioéconomique, en passant par l’accompagnement juridique et judiciaire, les victimes admises aux Safe houses n’auront besoin d’aucun service en dehors de ce nouveau cadre leur consacré.

Selon la philosophie du Safe house, les victimes seront accueillies, hébergées et prises en charge dans ces immeubles durant tout le cycle de suivi sans courir le risque d’être exposées au monde extérieur. Ainsi, les Safe houses  sont érigés au sein des structures sanitaires ordinaires pour éviter la stigmatisation à l’égard des victimes.

A l’occasion de la remise de ces immeubles, la joie a été au rendez-vous de la part des usagers. Dans son allocution, le médecin directeur du centre hospitalier Bulenga a tenu à remercier le Dr. Denis Mukwege et le Fonds Social de RDC pour cet acte, qui permet de renforcer les infrastructures de son établissement.

Pour Dr. Bwema, le Prix Nobel de la Paix et son partenaire, Fonds Social, ne font que poursuivre une œuvre qu’ils ont débutée depuis longtemps au sein de cette structure.

« Ce n’est pas la première fois que nous bénéficions de leurs dons », a-t-il signalé.

Pour sa part, le représentant de la Fondation Panzi a appelé les structures bénéficiaires à faire bon usage de ces infrastructures, et de leur garantir une maintenance adéquate, afin qu’elles servent au motif de leur confection de manière satisfaisante.

Raymond Mongane, chargé de suivi et évaluation à la Fondation Panzi, a exhorté les équipes à bien entretenir ces bijoux afin, a-t-il dit, « que ces bâtiments servent à des fins purement professionnelles» !

Quant au Fonds Social, représenté aux cérémonies de remise de ces ouvrages, il s’est dit satisfait par leur réalisation. Si l’on en croit monsieur Daniel Katumbi, expert en prévention et réponse aux violences basées sur le genre au Fonds Social de la RDC, ceci est un motif de réjouissance.

« Nous sommes très heureux et satisfait de voir que les bâtiments ont été bien construits et les normes prévues à l’initial ont été respectées. Nous recommandons que ces bâtiments servent aux fins appropriées. Nous demandons aux responsables  d’en bien prendre soin et de les gérer en bon père de famille », s’est exprimé Daniel Katumbi.

Notons que les deux centres hospitaliers, de Bulenga et de Mulamba, ont toujours bénéficié d’appui de la part de la Banque Mondiale, par le biais du Fonds Social de la RDC. A titre d’exemple, le C.H. Bulenga a pu être électrifié et équipé en matériels, comme la table opératoire et les lits de malades, grâce à ce partenaire hyper important.

Ce énième appui renforce sans aucun doute la qualité des services offerts par les deux structures, plusieurs fois sollicitées pour l’accompagnement des survivantes de violences sexuelles identifiées dans les zones environnantes.

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