Les Nouvelles Dr. Mukwege

RD Congo:dans son hôpital de Panzi, le Dr Mukwege reste vulnérable

 Dans son hôpital de Panzi, le Dr Mukwege reste vulnérable

« L’homme qui répare les femmes », jouit désormais d’une solide réputation internationale. Mais, dans son propre pays, autorités et médias officiels évitent soigneusement de lui donner la moindre publicité. Et, malgré la présence des Casques bleus, sa sécurité ne semble pas optimale.

Les files de femmes qui viennent en consultation à Panzi s’étirent le long des murs de l’hôpital. La garde que la Monusco affecte à la sécurité du docteur Denis Mukwege est en revanche beaucoup plus réduite… © .

 

 

PANZI

Soutenez le film sur le combat du Dr Mukwege contre les violences sexuelles!

Le projet de film raconte l’histoire vraie de Denis Mukwege un docteur congolais, nommé trois fois au Prix Nobel de la Paix, qui a toujours rêvé de devenir gynécologue. Mais au péril de sa vie, il va devenir le sauveur et le militant des droits des femmes violées et mutilées en République Démocratique du Congo – pays dans lequel le viol est devenu une arme de guerre. Guy-Bernard Cadière est un chirurgien Belge qui, a 33 ans, est atteint d’une leucémie. Enfermé dans une bulle stérile, il développe la laparoscopie, une technique opératoire révolutionnaire – pourtant il lui reste trois ans à vivre.

Panzi met en lumière le destin exceptionnel de ces deux hommes qui ont inversé le cours de l’Histoire. Cette campagne a pour but de développer l’adaptation cinématographique du livre Panzi, écrit par les docteurs Denis Mukwege et Guy-Bernard Cadière, dont nous avons acquis les droits.
Ces médecins parcourent le Monde pour sensibiliser sur cette barbarie qui a, à ce jour, mutilé prés de 500 000 femmes.Dotée d’immenses ressources naturelles et minières, cette terre contient de l’or, des diamants mais surtout du coltan, un minerai indispensable à la fabrication de nos téléphones portables…et pourtant c’est l’un des pays les plus pauvres du monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans cette région en guerre depuis 1994 (un génocide qui a tué 6 millions de personnes), la barbarie consiste à utiliser le corps de la femme, nourrisson ou adulte, et de le détruire. Ici on ne viole pas pour assouvir une pulsion sexuelle mais pour mutiler. Avec le viol on annihile la famille, la femme est détruite, rejetée, laissée à l’oubli. Dans une culture où la fécondité est sacrée, le viol avec la destruction de l’appareil reproductif de la femme est devenu simplement la désintégration de la société. Une population rendue esclave sous les yeux d’un monde qui préfère faire semblant de dormir !

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