Icart

INTERNATIONAL
CENTER FOR ADVANCED RESEARCH AND TRAINING

• Historique

En 2010, le Dr Denis Mukwege a reçu un prix de l’Université de Michigan en reconnaissance de son travail en faveur des femmes victimes des violences sexuelles ainsi que celles souffrant de graves problèmes gynécologiques. L’Université de Michigan a une grande expérience dans le domaine de recherche, et est régulièrement classée parmi les meilleures universités du monde. Grâce à la visite du Dr Denis Mukwege à l’Université de Michigan et aux visites ultérieures effectuées par l’équipe de Michigan à Bukavu, la décision de collaborer pour la création d’un centre de recherche a été éventuellement prise.
Cependant, pour qu’une telle initiative soit un succès, une université locale avec une forte expérience dans le domaine de recherche devait servir de partenaire clé. A ce titre, l’Université Evangélique en Afrique (UEA) créée en 1991, a été associé afin de matérialiser ce projet.
Sous la direction de son recteur actuel, le professeur Gustave Mushagalusa, l’Université Evangélique en Afrique a fortement grandi et comprend actuellement les facultés d’Agronomie, d’Economie, de Médecine et Santé Communautaire, des Sciences Sociales et de Théologie. A part ces facultés, ils organisent aussi la Spécialisation en Chirurgie, Gynéco-obstétrique, Médecine Internet et Pédiatrie ; ainsi qu’un programme de Master en Environnement et un autre en Psychologie Clinique.
Les étudiants de la Faculté de Médecine de l’UEA passent leurs stages à l’Hôpital de Panzi et assistent également aux séances de recherche menées par leurs professeurs et par d’autres chercheurs des universités tant nationales qu’internationales. Il est à noter qu’un bon nombre des membres de la faculté de médecine de l’UEA travaille également comme médecins à l’Hôpital Général de Référence de Panzi.
Depuis son établissement en septembre 2013, ICART organise des programmes de formation des chercheurs sur les méthodes de recherche, sur l’éthique de recherche, la collecte, la gestion et l’analyse des données, la rédaction d’articles scientifiques, la présentation et la publication des résultats.
Le centre a pour objectifs de :
• Renforcer les capacités des chercheurs locaux
• Faciliter la collaboration entre les chercheurs locaux et internationaux
• Et s’assurer que les projets de recherche exécutés à Panzi se conforment aux normes éthiques.
ICART a comme vision de devenir un centre international de recherche et de formation d’excellence largement connu pour l’utilisation des données afin de résoudre les problèmes locaux d’importance globale et renforcer les capacités transférables à la génération future.
ICART se spécialise dans les domaines de recherche ci-après :
• Santé maternelle
• Recherche clinique
• Sciences Sociales
• Agriculture / Sécurité Alimentaire
Dans une région où nos communautés continuent à souffrir des effets collatéraux de la guerre, le rôle d’un centre de recherche reste indispensable afin d’aider à comprendre les faits mais aussi y apporter des solutions adéquates basées sur des données.
Le Conseil d’Administration du Centre de Recherche est constitué de :
• Prof. Dr. Denis MUKWEGE, Président de la Fondation Panzi
• Prof. Gustave MUSHAGALUSA NACHIGERA, recteur de l’Université Evangélique en Afrique
• Prof. Janis MILLER, professeur à l’Université de Michigan

A sa création, la direction du centre a été accordé par consensus au professeur Kanigula Mubagwa. Kaningula Mubagwa est professeur ordinaire à la faculté de Médecine à l’Université de Leuven, en Belgique. Il enseigne la Physiologie Humaine et mène des recherches dans le domaine d’électrophysiologie cardiaque cellulaire. Il pratique aussi la Médicine d’Urgence. Il a acquis une expérience extensive internationale et a un statut de haut niveau en recherche. Néanmoins, il continue à garder ses connections scientifiques avec l’Afrique. Il a travaillé comme professeur visiteur (Physiologie) dans diverses universités en République Démocratique du Congo et a été élevé au titre du professeur honoraire de l’Université de Kwazulu-Natal, au Durban, en Afrique du Sud. Il est membre permanent de la Société Américaine de Physiologie, de la Société Biophysique et de la Société Belge pour la Physiologie et la Pharmacologie. Intéressé dans la promotion de la science en Afrique, il a créé en 2009 la Fondation pour l’Avancement de la Science et de la Technologie en Afrique (FAST-Africa) dont il est aussi le directeur. Prof. Mubagwa a dirigé le centre depuis sa création jusqu’en décembre 2017. Il a été remplacé par Professeur Sioban Harlow, qui est entrée en fonction en Janvier 2018.
Professeur
Kanigula Mubagwa.
Prof Sioban Harlow qui, depuis la création de ICART, a montré son intérêt dans l’avancement du centre, dispose de plusieurs années d’expérience en tant que professeur d'épidémiologie à l’Université de Michigan où elle exerce aussi les fonctions de Directrice du Centre pour les Approches Intégrées des Maladies Complexes. En tant qu’épidémiologiste, ses recherches portent sur la fonction menstruelle et la morbidité gynécologique tout au long de la vie. Ses recherches portent sur le développement et l'application de méthodologies statistiques facilitant l'analyse quantitative de la variation des processus physiologiques ainsi que sur leur application dans des études de cohortes longitudinales.
Professeur
Sioban Harlow
• Activités réalisées par projet

Voici ci-dessous les grandes lignes des activités réalisées par le Centre au cours de l’exercice 2018.

• HEAL IN HARMONY (GUERIR EN HARMONIE)

Les résultats de l’étude menée par ICART en 2015 à la Maison Dorcas ont montré que la Musicothérapie a amélioré significativement la santé mentale des participantes. Menée à Mulamba, Cette nouvelle étude financée par HIF (Humanitarian Innovation Funds) est une réplication de l’étude effectuée à la Maison Dorcas. Avec cette étude nous avons évalué l’évolution de la santé mentale des femmes après la participation au programme Healing in Harmony. Les objectifs de l'étude étaient les suivants:
• Évaluer si la participation au programme Healing in Harmony a amélioré la santé mentale des femmes et si les caractéristiques démographiques (âge, état matrimonial, éducation) ou de vulnérabilité (victimes de violence sexuelle, déplacées internes, abandonnées par leur mari, abandonnées leur famille ou leur communauté) influaient sur le changement dans les scores.
• Évaluer si la participation au programme améliore la perception de soi des femmes, leurs relations avec leur famille et l'inclusion sociale.

• RENFORCEMENT DES STRATEGIES DE SUBSISTANCE DES FEMMES VULNERABLES EN RD CONGO

Ce projet, financé par la Fondation Bill & Melinda Gates, vise à examiner l’impact d’une approche multisectorielle dans la réinsertion socio-économique des femmes vulnérables, notamment les femmes abandonnant la profession de travailleur de sexes. Nous avons choisi de réaliser une intervention mono-sectorielle (autonomisation économique seule) dans l’un de nos sites d’action de Kinshasa (Kimvula – à environ 40 kilomètres de Kinshasa), tout en réalisant une intervention multisectorielle (économie, santé et social) dans les deux autres sites d’intervention (Mpasa et Yolo).
L’objectif scientifique de cette étude vise à tester si l’intervention multisectorielle simultanée abordant les questions économiques, nutritionnelles et sociales peut fournir aux bénéficiaires les moyens d'améliorer de façon permanente leurs moyens de subsistance et leur réintégration dans la société, comparativement à une approche mono sectorielle.
Le projet comptait ainsi améliorer les conditions de vie des vulnérables et leurs revenues avec les stratégies suivantes:
• Par l’agriculture : au travers des formations sur les techniques de production, de transformation et de commercialisation des produits agricoles, et appui en intrants
• L’éducation sur la santé et la nutrition
• Le regroupement des bénéficiaires en réseaux: groupe d’épargne, production et commercialisation des produits agricoles, focus groups…
Les femmes sont sensibilisées par leurs accompagnatrices aux activités d’épargnes.
L'épargne était envisagée comme l'une des activités permettant aux femmes d'améliorer leur sentiment de sécurité et de les préparer à l’appropriation des biens et plus particulièrement l’appropriation de la terre.
Les femmes étaient invitées à épargner de l'argent pendant au moins un an, et de préférence jusqu'à la fin du projet. Nous nous sommes engagés non seulement à redonner aux femmes ce qu'elles auront économisé, mais aussi à faire correspondre le montant épargné. L'objectif initial était de les mettre dans un état tel qu'elles puissent acquérir un terrain avec l'argent épargné.
Ce projet qui a débuté en octobre 2016 et qui était initialement prévu prendre fin en septembre 2018, a connu une extension jusqu’au mois de mars 2019. Cela sans budget supplémentaire.
Au cours de l’année 2018, l'analyse des données collectées en 2017 a été achevée et les résultats ont été présentés au bailleur. L’enquête à mi-parcours a été réalisée au mois de septembre 2018. Une analyse complète des données n'est pas encore disponible. Cette deuxième enquête a été l’occasion d’inclure des éléments (par exemple, l’utilisation du temps par les femmes) qui ont été omis lors de la première enquête et les aspects de suivi et évaluation.
Une enquête finale (end line) est prévue au mois de février 2019.

• ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE ET MOLECULAIRE DE L’INFECTION AU VIRUS DE L’HEPATITE B ET VIH CHEZ LES FEMMES VICTIMES DE VIOLS EN REGION POST-CONFLIT DU SUD-KIVU, REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Ce projet vise à dépister l’Hépatite virale B et le VIH avec un suivi clinique des femmes victimes des violences sexuelles reçues à l’Hôpital de Panzi et dans les sites One Stop Center. Son objectif est de déterminer la prévalence et les facteurs de risque de l’hépatite B et de sa coïnfection avec le VIH ainsi que la détermination sur le plan moléculaire des souches qui circulent chez ce groupe de population spécifique.
Au total 1000 femmes, anciennes bénéficiaires des programmes à Panzi ont été dépisté pour l’hépatite virale B et le VIH dans le centre SVS de Panzi, Bulenga et Mulamba. Il s’est avéré que 09% de ces femmes soit, 90 femmes était Hépatite B positives, 45 sont VIH positives et seulement deux cas de coïnfection VHB/VIH soit (0,02%) de patientes. Des suivis cliniques sont assurés par deux cliniciens à l’hôpital de Panzi. Les analyses biologiques des échantillons collectés ont été effectuées au Laboratoire des hépatites virales de l’Institut Pasteur de Bangui en République Centrafrique par Dr. Parvine BASIMANE, investigatrice principale du projet. Les résultats préliminaires de cette étude ont été présentés aux premières journées scientifiques de Bangui en novembre 2018.
Ce projet, étant le seul des trois projets de recherche financés par la Banque Mondiale ayant reçus les fonds pour la période d’extension (de juillet 2018 à mai 2019), continue dans sa deuxième phase avec la prise en charge des malades. ICART a conclu un accord de coopération avec le Service SVS de l’hôpital de Panzi pour assurer la prise en charge des malades dans leur suivi.

The Title

Ce projet de recherche vise à nettoyer et à analyser la base des données sur la violence sexuelle de l’Hôpital de Panzi. Les données pour caractériser le spectre des Violences Sexualles et les interventions médicales chez les survivantes n’étaient pas suffisantes.
Prof. M. Kahle a élaboré un livre de codes (CodeBook) pour les variables clés qui feront l’objet de l’analyse des données. Le but du livre de codes est d'identifier les variables importantes pour le nettoyage et l’analyse des données envisagées. Le nettoyage des données a été conduit par Prof. Janis Miller. La base des données existante a été transféré sur un serveur sécurisé de l’Université de Michigan avec l’accord de l’Hôpital de Panzi. Un article sur la violence liée au conflit est attendu à l’horizon 2019.

• SUIVI A LONG TERME DES ANCIENNES PARTICIPANTES AU PROGRAMME DE MUSICOTHERAPIE A LA MAISON DORCAS

L'objectif principal de ce projet était d'évaluer si les niveaux de dépression, d'anxiété et de stress post-traumatique sont réduits chez les femmes ayant participé au programme Make Music Matter comparativement aux femmes qui n'ont pas participé au programme 9-12 mois plus tard, après la fin du programme.
Cependant, étant donné le retard du financement, le travail sur le terrain a eu lieu en fin de 2017 et au début de 2018. Les entrevues ont eu lieu environ 24 mois après la participation au programme de Musicothérapie.
Sur 358 anciennes bénéficiaires au programme visées, nous avons pu identifier et interviewer 200 femmes.
La difficulté majeure par rapport à ce projet était l’identification des bénéficiaires. Les cordonnées de contact, enregistrés lors de leur recrutement ne permettait pas de les retrouver aisément.

• STATS CONGO

Ce projet pilote vise à collecter les données du Service de Planification Familiale de l’Hôpital de Panzi et de stocker quelques indicateurs clés dans une base des données accessible en ligne sur le site web du projet (www.statscongo.com).
Ceci en vue de renforcer le système actuel de soins de santé congolais en mettant à la disposition des décideurs des statistiques fiables sur la baisse, la croissance, les causes et les conséquences de la mortalité et de la morbidité maternelle et infantile et tout autre problème sérieux qui se greffe sur la problématique déjà existante. Les informations collectées auprès des femmes en Consultation Pré Natale, Planification Familiale et en Consultation Post Natale sont saisies dans une base des données électronique.
Au courant de cette année, la base des données existante a été améliorée. Les formulaires de collecte des données ont été adaptés à la base des données au niveau du service de Planification Familiale. 

Le retard dans le virement des fonds par le bailleur n’a pas permis le bon déroulement de ce projet qui a connu par conséquent un retard dans la collecte des données pendant plus de trois mois.
Ce projet financé par Grand Challenges Canada, devait en principe prendre fin en septembre 2018 mais grâce à une extension sans coût supplémentaire a pris fin en décembre 2018.

Les données collectées au courant de l’année 2018 sont en train d’être nettoyées en vue d’une analyse pouvant permettre d’alimenter prochainement le site internet du projet.

• Autres activités
  1. Comité d'éthique de Panzi
    En consultation avec le professeur Denis Mukwege, Dr. AMISI Christine et Dr. BASIMANE Parvine et le recteur, Prof. MUSHAGALUSA Gustave, et avec les conseils du professeur KITOKA Moke de l’UEA, ICART a développé une liste des membres du comité. Une lettre de demande d’autorisation de fonctionnement a été envoyée à la commission provinciale d’éthique, mais nous n'avons pas eu de réponse de la part de la commission.
    Étant donné le manque actuel de financement pour soutenir un comité institutionnel, cet effort est en suspens. Une recommandation serait d'identifier et de demander à tous les chercheurs de suivre une formation en éthique, avec une certification internationale. Cependant, la formation CITI a maintenant un coût associé car elle a été transférée à une entreprise privée par une université.
  2. Directives pour les visiteurs internationaux et tableau des frais de recherche

Trouvez ci-dessous, l’appendice comprenant les directives pour les visiteurs internationaux et l’appendice B, le tableau des coûts de la recherche. Ces documents se sont révélés utiles pour communiquer aux chercheurs internationaux et locaux les coûts associés à la recherche. Cela a également permis de clarifier pour la Fondation Panzi/ ICART les coûts d’accueil des visiteurs et d’engager des discussions sur la nécessité de recouvrer les coûts lors de l’accueil / de l’aide à la recherche.

• Publications

  1. • Mukwege D, Peters L, Amisi C, Mukwege A, Smith AR, Miller JM. Panzi Score as a parsimonious Indicator of urogenital Fistula severity derived from Goh and Waaldijk classifications. Int J Gynaecol Obstet 2018; 142:187-193, doi: 10.1002/ijgo.12514. Epub 2018 May 22.
  2. • Katoto PDMC, Thienemann F, Bulabula ANH, Esterhuizen TM, Murhula AB, Lunjwire PPM, Bihehe DM, Nachega JB. Prevalence and risk factors of metabolic syndrome in HIV-infected adults at three urban clinics in a post-conflict setting, eastern Democratic Republic of the Congo. Trop Med Int Health. 2018 Jul; 23(7):795-805.
  3. • Bulabula ANH; Nelson JA; Musafiri EM; Machekano R; Sam-Agudu NA; Diacon AH; Shah M; Creswell J; Theron G; Warren RM; Jacobson KR; Chirambiza JP; Kalumuna D; Bisimwa BC; Katoto PDMC; Kaswa MK; Birembano F; Kitete L; Grobusch MP; Kashongwe ZM; and Nachega JB. Prevalence, Predictors and Successful Treatment Outcomes of Xpert MTB/RIF-identified Rifampin-Resistant Tuberculosis in Post Conflict Eastern Democratic Republic of Congo, 2012-2017: A Retrospective Province-Wide Cohort Study. Clinical Infectious Diseases 2018, In Press.
  4. • Kashosi TM, Kyambikwa CB, Mulongo PM, Nachega JB. Field accuracy of HIV rapid diagnostic tests for blood donor screening, Bukavu, Eastern Democratic Republic of the Congo.
    J Infect Dev Ctries 2018; 12(6):471-476.
    • Kashosi TM, Muhandule AB, Mwenebitu DL, Mihuhi N, Kivukuto Mutendela J, Mubagwa K. Antibio-résistance des souches de Salmonella spp isolées des hémocultures à Bukavu en RD Congo [Antibiotic resistance of Salmonella spp strains isolated from blood cultures in Bukavu, Democratic Republic of the Congo]. Pan African Medical Journal 29:42. doi:10.11604/pamj.2018.29.42.13456, 2018.
    • Kashosi TM, Kivukuto Mutendela J, Lupande Mwenebitu D, Kabinda Maotela J, Mubagwa K. Contrôle de qualité virologique du sang transfusé dans la ville de Bukavu, Sud Kivu, République Démocratique du Congo [Assessment of virological quality of transfused blood in the town of Bukavu, South Kivu, Democratic Republic of Congo]. Pan African Medical Journal 30:193. doi: 10.11604/pamj.2018.30.193.13457, 2018
  5. • Christine Amisi, Rosalie Biaba Apassa, Aline Cikara, Gudrun Østby, Ragnhild Nordås, Siri Aas Rustad & John Quattrochi (2018): The impact of support programmes for survivors of sexual violence: micro-level evidence from eastern Democratic Republic of the Congo, Medicine,Conflict and Survival, DOI: 10.1080/13623699.2018.1541625
  6. • Nordås, Ragnhild; Gudrun Østby; Siri Aas Rustad; Christine Amisi; Rosalie Biaba; John Quattrochi; Susanne Alldén & Aline Cikara (2016) Social Inclusion of Survivors of Sexual Violence: How Do Support Programs Work?, PRIO Paper. Oslo: PRIO.
  7. • Nordås, Ragnhild; Gudrun Østby; Rosalie Biaba; Christine Amisi; John Quattrochi; Susanne Alldén; Esther Namegabe & Aline Cikara (2016) From Pain to Empowerment?, PRIO Paper. Oslo: PRIO.
  8. • Nordås, Ragnhild; Gudrun Østby; Siri Aas Rustad; Christine Amisi; Rosalie Biaba; John Quattrochi; Susanne Alldén & Aline Cikara (2016) L’intégration sociale des Survivantes des violences sexuelles : Comment les programmes de soutien fonctionnent ? [Social Inclusion of Survivors of Sexual Violence: How Do Support Programs Work?], PRIO Paper. Oslo: PRIO.
  9. • Nordås, Ragnhild; Gudrun Østby; Rosalie Biaba; Christine Amisi; John Quattrochi; Susanne Alldén; Esther Namegabe & Aline Cikara (2016) De la douleur en pouvoir ? [From Pain to Empowerment?], PRIO Paper. Oslo: PRIO.
    • Bullock R, Biaba R, Mubagwa K. Women’s group in DRC press for economic change
    http://blogs.iita.org/index.php/womens-group-in-drc-press-for-economic-change/
    Posté le 08 mars 2018 (Blog)

• Perspectives d’avenir

De ces six projets mentionnés ci-haut, seuls deux seront en exécution l’année prochaine. Cependant, après collecte des données pour la plupart de ces projets, nous poursuivons avec les analyses dans l’espoir de produire quelques articles en fin d’année 2019.
En ce début d'année, nous sommes positionnés financièrement pour couvrir les coûts de base en 2019, même si aucun financement supplémentaire n'est disponible.

Les objectifs pour cette année sont:

• Réinvestir dans les bases de données sur la Fistule et la violence sexuelle. Veiller à ce que les données actuelles soient intégralement saisies, nettoyées et produire un ensemble initial de manuscrits à partir de ces ressources.
• Réaliser des analyses de qualité et élaborer des manuscrits à partir d'études achevées, notamment celles financées par PRIO, HIF, la Fistula Foundation et la Banque mondiale.
• Développer des priorités de recherche et un plan stratégique pour le développement des subventions et des soumissions pour générer de nouveaux financements.
• Améliorer le groupe de mentors en recherche et soutenir le développement de carrière des jeunes chercheurs au début de sa carrière.
• Poursuivre avec le renforcement des capacités des personnes intéressées par la recherché et à susciter le goût de recherche auprès du personnel de Panzi.

Plus précisément en 2019,

• ICART et ses chercheurs affiliés devraient concentrer leurs efforts sur l'achèvement et la soumission de publications, tout en reconnaissant que l'analyse et la rédaction sont des éléments clés de l'achèvement d'un projet de recherche; et,
• ICART et ses institutions affiliées devraient définir un ensemble de priorités de recherche afin que nous puissions élaborer de manière proactive (et non de manière responsable) des propositions de subvention et que nous soyons bien placés pour répondre à la publication des appels à propositions.
Le financement des subventions 2019 comprend trois mois de soutien restant de la Fondation Bill et Melinda Gates et de la Banque mondiale. Nous participons à une proposition de consortium soumise le 31/01/2019 par l’intermédiaire de l’Université de Stellenbosch pour le renforcement des capacités en matière d’égalité des sexes dans les politiques de santé. Une réunion de planification sera organisée prochainement.
Les professeurs Mubagwa, Harlow, Miller et Nachega continuent à être des mentors de recherche. Docteur BASIMANE Parvine étudie actuellement pour son doctorat sous la direction du Dr. Nachega. Plusieurs médecins ont ou sont sur le point de terminer leur doctorat et peuvent constituer un cadre important pour soutenir la croissance de la recherche à Bukavu.
En été 2019, le professeur Ramsay, anthropologie de l'Université du Delaware, sera résident à l'ICART et a exprimé son intérêt pour offrir des formations pendant son séjour. Elle a un engagement à long terme et une implication dans ICART.
Dr. Jeannine UWIMANA Nicol, professeure à Stellenbosh et à l’Université du Rwanda (responsable de la subvention pour l’égalité des sexes dans les politiques de santé) a manifesté son intérêt pour contribuer au développement de la recherche à Bukavu.

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