Warning: in_array() expects parameter 2 to be array, null given in /htdocs/wp-content/plugins/pagination/pagination.php on line 345

Warning: in_array() expects parameter 2 to be array, null given in /htdocs/wp-content/plugins/pagination/pagination.php on line 345
LA DIRECTION GÉNÉRALE DES MIGRATIONS (ANTENNE DU SUD-KIVU) APPRÉCIE LE TRAVAIL DE LA FONDATION PANZI : Fondation Panzi

LA DIRECTION GÉNÉRALE DES MIGRATIONS (ANTENNE DU SUD-KIVU) APPRÉCIE LE TRAVAIL DE LA FONDATION PANZI

  • Accueil
  • LA DIRECTION GÉNÉRALE DES MIGRATIONS (ANTENNE DU SUD-KIVU) APPRÉCIE LE TRAVAIL DE LA FONDATION PANZI
29 Août
0

LA DIRECTION GÉNÉRALE DES MIGRATIONS (ANTENNE DU SUD-KIVU) APPRÉCIE LE TRAVAIL DE LA FONDATION PANZI

La Direction générale de migration au Sud-Kivu a reçu une délégation de la Fondation Panzi le vendredi 23 août 2019. Ce fut une grande satisfaction pour le directeur provinciale de la DGM de faire connaissance de différents services que rend la Fondation Panzi à travers son modèle de prise en charge holistique, ainsi que les réalisations du Prix Nobel de la Paix, Dr Denis Mukwege.
Pour Ikwa Ekila Jacques, Directeur Provincial de la DGM, c’était un réel plaisir de découvrir avec force détails la Fondation Panzi. Habitué au passage de visiteurs de Panzi qui se présentent aux services d’immigration pour les formalités administratives, le responsable provincial de la DGM a découvert l’autre face importante de la Fondation Panzi.
Soucieux de comprendre davantage sur cette grande œuvre, qui ne cesse de mobiliser tant la région que toute la communauté internationale, le Directeur Ikwa Ekila Jacques a invité les responsables de Panzi à son bureau de travail, et il n’en est pas sorti déçu. Selon Dr Christine Amisi Notia, secrétaire exécutive de la Fondation Panzi et chef de la délégation, ce fut une occasion en or de présenter au directeur, et à ses collaborateurs, la Fondation Panzi ainsi que toute la panoplie d’activités qu’elle mène en faveur de la population sud-kivutienne, congolaise et même en dehors des limites du territoire national.
« Nous avons expliqué en long et en large ce que nous faisons au niveau provincial, au niveau national mais aussi en dehors de notre pays, et c’était à la satisfaction de tout le monde », retient-on des propos de Madame Christine Amisi, qui révèle la détermination du directeur provincial de la DGM d’apporter sa contribution aussi longtemps que nécessaire, pour que le flambeau de la Fondation Panzi puisse luire de plus en plus.
« Le directeur de la DGM a promis de nous accompagner dans notre lutte et d’être le porte-parole de la Fondation Panzi », a renchéri Dr Amisi.
Dr Christine Amisi précise que Monsieur Jacques Ekila a donné une ferme promesse d’élaguer une taxe illégale de 5 dollars américains que percevaient certains agents de la Direction Générale de Migration, auprès de la Fondation Panzi, pour chaque visiteur reçu.
Au total 8 cadres de la DGM-Sud-Kivu (dont le directeur et 7 de ses collaborateurs) ont pris part à la réunion bipartite, Panzi – DGM, et ont suivi la présentation sur le modèle de prise en charge holistique qu’offre la Fondation Panzi. Au terme de l’entretien délégation de la Fondation Panzi a remis, à la direction provinciale de migration quelques outils qui présentent ses actions, tels que son rapport annuel, plusieurs feuillets hebdomadaires [Panzi Hebdo] ainsi que le résumé sur le One Stop Center.
En réponse à la curiosité de la DGM, sur la raison de l’afflux de visiteurs à la Fondation Panzi, la délégation de Panzi a tenu à préciser qu’en son sein la Fondation Panzi compte plus de 34 projets appuyés par différents partenaires financiers. De tous ces bailleurs, trois financent des programmes qui s’étendent sur plusieurs années. Il s’agit de l’USAID, dont le bail couvre jusqu’à 12 ans [7 ans ont déjà été consommés], la Banque Mondiale à travers le Fonds Social de la RDC [qui prend 10 ans] et l’Union Européenne [dont le programme va jusqu’à 6 ans].
Différents scientifiques viennent également à Panzi pour puiser, de l’expertise de Panzi, une connaissance qu’ils partent appliquer dans le contexte de leurs pays. D’autres par contre viennent pour prêter main forte à la Fondation Panzi et tous ceux-ci ont pour passage obligé le service congolais de migration (la DG).
« Que ce soit des médecins, des psychologues, des journalistes […] et tous ce mondes-là qui voudraient soit apprendre ce qu’est Panzi, soit donner leur expertise pour renforcer nos capacités, ils doivent passer par la DGM », a reconnu Docteur Amisi Christine.
Pour la Fondation Panzi, c’était un grand honneur d’avoir une occasion de ce genre pour parler de ses exploits auprès d’une institution de l’Etat. L’intérêt qu’a manifesté la direction provinciale de la DGM, à son égard, est très significatif au vu des longues années de méfiance qu’il y a eu entre cette institution philanthropique et les institutions étatiques congolaises.
« La DGM est la toute première institution [étatique] qui s’est intéressée à la Fondation Panzi, et pour nous, ce fut une très grande joie », s’est réjouie la secrétaire exécutive de la Fondation Panzi, qui voit en cette ouverture un signal positif de la part de l’Etat congolais.
Rappelons qu’il y a quelques mois, le gouverneur de Province, Théo Ngwabidje Kasi, est arrivé à Panzi [accompagnant l’épouse du chef de l’Etat], et a apprécié le travail qu’abat Professeur Denis Mukwege avec son équipe. A cette occasion, il a annoncé ses portes ouvertes toutes les fois que la Fondation Panzi aura besoin de son service.
Le maire de la ville, avait également reçu l’équipe de direction de la Fondation Panzi à son bureau, et avait promis d’entreprendre des initiatives pour l’appropriation des œuvres du Prix Nobel de la Paix 2018 par la population bukavienne.
Pour sa part, la Fondation Panzi s’est engagée à marcher côte à côte avec les autorités étatiques aussi longtemps que celles-ci accepteront sa main tendue. Par la bouche de sa secrétaire exécutive, la Fondation Panzi s’est dite prête à aller vers toutes les autorités dont les portes lui seront ouvertes dans le but de mieux servir la population congolaise.
« Nous allons encore mûrir les idées pour voir quelles sont les actions que nous allons mener avec différentes autorités de la place. C’est vrai que nous nous allons faire le premier pas, aller vers eux et parler de nos activités », a promis Dr Christine Amisi.

Partager
Classés dans :

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *