La Fondation Panzi forme les leaders communautaires sur les instruments normatifs nationaux, régionaux et internationaux

9 Juil
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La Fondation Panzi forme les leaders communautaires sur les instruments normatifs nationaux, régionaux et internationaux

Le projet Badilika-Fondation Panzi a organisé du 22 au 28 juin 2021, à Uvira, un atelier de formation en faveur de 30 leaders communautaires et acteurs des organisations de la société civile dans la conduite des plaidoyers sur la Résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies 1325.

Des femmes venant des structures étatiques, de l’armée, de la Direction Générale des Migrations, de l’Agence National des Renseignements, du ministère du genre, des forces de jeunesse ; des femmes et des hommes des mouvements associatifs etc… ont participé à cette session.

Au cours de cet atelier, les formateurs ont insisté sur les inégalités comme obstacles majeurs dans la participation des femmes dans les sphères de prise de décision en RDC. En effet, l’exclusion  des femmes est très visible et affecte tous les niveaux de la communauté, où les femmes sont non seulement abusées mais sont également absentes ou terriblement sous-représentées dans l’administration coutumière et publique ainsi que dans d’autres espaces de prise de décision à différents niveaux.

Stigmatisation était le maître mot

Selon Roger Buhendwa du projet Badilika : « Au total 30 participants se sont engagés à vulgariser ces instruments normatifs pour le progrès des droits de la femme. Il existe plusieurs outils de promotions des droits humains, depuis 1945 avec la charte de Nations unies jusqu’en 2019 avec la résolution 2467 que le Dr Mukwege avait fait voter au Conseil de sécurité des Nations unies criminalisant les vieilles pratiques. Donc des gens prennent des normes mais des normes de discrimination comme si c’était des réflexes naturels et ils trouvent que la femme est faible ; qu’elle a besoin d’assistance de l’homme, de l’accompagnement de l’homme pour qu’elle soit un être au complet. Nous avons donc eu affaire à un choc de culture avec les instruments normatifs que nous avions autant en internationaux, régionaux et en locaux ».

A l’issue de cet atelier, les femmes des mouvements associatifs ont promis d’organiser des tribunes d’expressions populaires parce que la stigmatisation était le maître mot de ce que la communauté d’Uvira vit par apport à l’émergence de la femme.

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