RETOUR AU BERCAIL DES 4 MEMBRES DU STAFF DE PANZI

19 Juil
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RETOUR AU BERCAIL DES 4 MEMBRES DU STAFF DE PANZI

Une équipe de 4 personnes dont 2 Médecins, un psychologue et une spécialiste sur la prise holistique reviennent de Guinée Conakry après un séjour d’une semaine.

La mission s’inscrivait dans le cadre du suivi et supervision du projet Provictimis, partenariat qui existe entre la Fondation Panzi et la Fondation Mukwege, d’une part et l’Association des victimes, parents et amis des événements de 28 septembre 2009 (AVIPA), d’autre part.

En effet, c’est en 2018 que l’hôpital de Panzi a débuté des formations au profit de 16 Médecins guinéens répartis dans les différentes provinces et villes de la Guinée. Pendant ce temps, quatre psychologues guinéens avaient également bénéficié d’une série de formations offertes par Panzi durant un mois.

La deuxième phase avait ainsi été consacrée à la pratique. Les Médecins formés en Guinée ont alors effectué le déplacement de Panzi pour des cours pratiques. Ces cycles de formations vont ainsi être couronnés par une mission de supervision et d’évaluation à Conakry afin de se rendre compte des avancées enregistrées mais aussi des défis à relever.

Après cette évaluation, le constat est positif comme le révèle Dr Nene, de retour de laGuinée : « Ce que nous pouvons dire en gros est qu’il y a un engagement que ça soit au niveau de l’AVIPA, association avec laquelle nous travaillons, que ça soit au niveau des prestataires de santé ou des psychologues qui ont été formés mais aussi des acteurs qui les entourent, notamment le professeur Hassan qui est Médecin légiste au niveau de la Guinée Conakry ».

Toutefois certains défis demeurent, notamment la question liée aux certificats médicaux légaux qui demandent encore des échanges et un accompagnement du modèle de Panzi. L’autre défi majeur réside dans l’achèvement de la prise en charge holistique elle-même. En effet, le projet Provictimis n’a pas encore intégré les questions de la justice et de la réinsertion socioéconomique dans son approche. Des blocages sont encore signalés au niveau de l’implication de l’Etat guinéen.

Rappelons que le 28 septembre 2009, la capitale Conakry avait été le théâtre de scène de violences qui avaient fait beaucoup de victimes et d’autres atrocités parmi la population civile. Des centaines de femmes furent violées de manière massive.

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