Le Tribunal de Grande Instance de Kamituga en audiences foraines, avec la Fondation Panzi.

  • Accueil
  • Le Tribunal de Grande Instance de Kamituga en audiences foraines, avec la Fondation Panzi.
13 Nov
1

Le Tribunal de Grande Instance de Kamituga en audiences foraines, avec la Fondation Panzi.

La Fondation Panzi est une fois de plus en première ligne dans la poursuite des auteurs de viol dans le territoire de Mwenga. Grâce à son appui, le Tribunal de Grande Instance de Kamituga siégera en audiences foraines à Mwenga, du 15 au 26 novembre 2021, afin de juger 20 prévenus poursuivis dans des dossiers de violences sexuelles.

10 jours de marathon se profilent aux yeux de l’équipe de la Clinique Juridique de la Fondation Panzi. Pour une énième expérience, ces avocats commis au service des vulnérables feront le déplacement de Mwenga afin de plaider la cause des survivantes. Ainsi, deux professionnels de la toge noire seront en lice : Me Migabo Ngabo et Me Ganza Bafangabo Justin, tous deux avocats près la Cour d’Appel du Sud-Kivu.

Afin de matérialiser la multi dimensionnalité de la prise en charge qu’offre la Fondation Panzi, les victimes seront également assistées par un psychologue clinicien.  

Outre l’accompagnement des victimes et parties-civiles, la Fondation Panzi marquera également sa participation à ce festival judiciaire à travers son appui financier et matériel au tribunal de séant.

Il sied de signaler que l’appui à l’organisation des audiences foraines est une des activités de routine de la Fondation Panzi, afin de faciliter l’obtention des jugements dans un délai raisonnable.

L’audience foraine consiste au déplacement d’une juridiction, hors de son siège (mais à l’intérieur de son ressort). Cet exercice a pour objectif de rapprocher le justiciable de la justice, mais également de juger les prévenus publiquement, afin que ceci serve de mise en garde aux potentiels  criminels.

Seront-ils condamnés ou acquittés ? Les 20 prévenus connaîtront leur sort au terme de ce majestueux exercice qui les mettra aux prises avec leurs victimes ainsi que les proches de ceux-ci, qui se sont constitués parties-civiles.  Les bourreaux poursuivis sont des membres de la communauté qui auraient commis leurs forfaits, de manière isolée, à l’égard des femmes de leur terroir.

Notons que cette activité rentre dans l’actif  du projet Prévention et réponse aux violences basées sur le genre, appuyé par la coopération allemande (GIZ).

 

Partager
Classés dans :
Roger BUHENDWA dit :

Pour lutter contre les violences, il faut absolument éduquer les gens à vivre les valeurs altruistes

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *