Mieux vaut prévenir que guérir !

Prévenir et répondre aux violences sexuelles et celles basées sur le genre, c’est le titre du nouveau projet de la Fondation Panzi, appuyé financièrement par GIZ, dans le territoire insulaire d’Idjwi.

Pour y parvenir, trois piliers de la Fondation Panzi sont mis à contribution, notamment, le pilier légal, le pilier psychosocial et ainsi que le plaidoyer. Considérée comme un ilot de paix, la chefferie Ntambuka, enregistre aussi, à l’instar d’autres régions du Sud-Kivu, des cas de violences sexuelles et celles basées sur le genre.

En vu de concrétiser cette action, une équipe multisectorielle a effectué du 6 au 9 février une mission de prospection dans cette contrée afin de sensibiliser la communauté et de l’informer du démarrage imminent des activités de prise en charge des victimes de violences sexuelles sur le plan juridique et psychosocial.

Ce projet de prise en charge vise à accompagner les victimes de toutes sortes des violences. Une clinique juridique sera installée dans la Chefferie Ntambuka (communément appelé Idjwi-Sud) pour recevoir différents cas des violences.

Selon Emery Mutunzi, coordinateur du programme Badilika à la Fondation Panzi, « il s’agit d’un projet de prévention et des réponses aux violences basée sur le genre au Sud-Kivu. »

A Emery Mutunzi de préciser que « c’est un projet qui sera exécuté dans 3 territoires, notamment le territoire de Walungu, Mwenga et Idjwi. Des questions de plaidoyer et de prévention seront privilégiées puisque la plupart des projets sont dans la réponse ».

« Désormais, nous sommes en train de réfléchir sur des causes ! [Quelles sont les causes profondes des violences basées sur le genre] Ainsi, nous aurons à travailler avec les différentes couches de la communauté sur la contribution de la masculinité positive au sein de la société », a-t-il annoncé.

Rappelons qu’à part ce nouveau projet, lancé officiellement dans  la chefferie Ntambuka, le Dr Denis Mukwege avait déjà répondu aux autres besoins de la communauté de ladite chefferie depuis 2013 à travers différents  dons. C’est le cas de l’émetteur de 1000W remis à la radio Kalinda, qui est d’usage jusqu’à présent.